rien de tel que sa [ groupe just us ]

* Et m**de !!!!!! j'ai oublier de prendre les clefs pour rentrer !!! * bah quoi ?? sa arrive de pas être reveiller , surtout quand on vient de sortir de deux heures de Littérature anglaise. James avait du subir deux heures avec un prof qui marmonne et parle monotonement .. Un enfer !! Il était à la limite de craquer et de s'énerver sur la première personne qui s'avancera vers lui. et oui , faut pas l'enerver Jamy quand il a pas ses heures de sommeil.
La nuit avait était très très longue. Pourqoi ?? Logan n'avait fait que l'appeler durant la nuit, elle ne se sentait pas bien.
Bon d'accord sa peut se comprendre mais ça n'empeche pas le fait qu'il avait pas beaucoup dormit .
Durant le cours, il ne faisait que regarder sa montre, en comptant les minutes qui le ratachait au supplice de cette envie de partir en courant pour enfin pouvoir se retrouver sur les planches du théatre.
Le seul endroit où James pourrait ENFIN se décompresser, se retrouver seul . * si personne n'est entrain de répéter bien sûr *
Mais dans les couloirs il se rendit compte qu'il avait pas les clefs . Alors il a dut sprinter en traversant les couloirs , la cour et les dortoirs pour aller dans sa chambre car il ne vivait pas avec Logan, qui en attendant le harceler pour acheter un apartement . Logan ne cesser en ce moment de le harceler pour enfin avoir leur petit apart rien qu'a deux .. mais bon , James aime bien prendre son temps surtout quand c'est question de mobilier avec Logan. Car il se souvient de l'an passé quand il avait voulu repeindre sa chambre, sa Super Chérie lui a conseiller de racheter des meubles en même temps que la repeindre ... aie aie aie, le compte en banque de James doit s'en souvenir encore plus c'est obligé. * Merci Logan pour l'enorme cratère financier que j'ai eu ! *
James après avoir parcouru tout le campus avec la clef en main , se retrouva enfin devant la porte du théatre. Il entra et alluma les grand spot qu'il y avait sur scène. A son grand contentement personne n'était là , du moins pour l'instant...
il déposa son sac de cour sur un des siège et s'avance vers les marches des planches. Une fois dessus James était totalement different, comme si ce n'était plus lui ou alors un Lui mais avec plus d'assurance et de confiance en lui. Un lui qui ne se pose plus de question. Un lui ..Super..!!
James se racla la george est se mit dans la peau d'Hamlet son personnage préféré :

Ne soyer pas trop mous, non plus, mais que votre propre discrétion vous serve de guide. Accommodez le geste à la parole, la parole au geste, avec cette spéciale abservance de ne point dépasser la modestie de la nature ; car aucune chose si outrée s'écarte du dessein du spectacle, dont la fin , tout ensemble chez les anciens et de nos jours, était et est de présenter, si on peut dire, le miroir de la nature, de montrer à la vertu ses propres traits, au vice sa propre image et à l'âge même et au coprs du temps, sa forme et sa ressemblance.

James se sentit transporter par ses paroles, il se vit dans le peau d'Hamlet et pensa comme lui * Be or not to Be, that is the question *.
James était lancé rien ni personne ne pouvait l'arreter, même un ouragan n'avait pas autant de force et de volonté que celle de James dans ses moments de représentation. C'etait un tout autre James, si different et pourtant le même à la fois.
Une envie de poèsie le saisit soudainement et marchant, sautillant sur la scène tel les hommes heureux de vivre il récita à haute voix ces quelques vers :

Je suis comme le roi d'un pays pluvieux,
riche, mais impuissant, jeune et pourtant très vieux,
qui, de ses précepteurs méprisant les courbettes,
s'ennuie avec ses chiens comme avec d'autres bêtes.
rien ne peut l'égayer, ni gibier, ni faucon,
ni son peuple mourant en face du balcon.
du bouffon favori la grotesque ballade
ne distrait plus le front de ce cruel malade;
son lit fleurdelisé se transforme en tombeau,
et les dames d'atour, pour qui tout prince est beau,
ne savent plus trouver d'impudique toilette
pour tirer une souris de ce jeune squelette.

James dansait en formant des cercles de plus en plus petit. Ses yeux ne saissait plus la moindre goutte du décor, une enivransse paisible l'emportait. il sentait l'air glissait entre ses doigts et ses cheveux flottaient en s'abaissant au rythme de ses pas. Une fois ayant bu tout son saoul de poèsie et de prose, James s'etendit sur les planches de la scène en fermant les yeux et ne pensant plus à rien qu'a ce sentiment de liberté.

Il était encore tôt , avec un peu de chance le théâtre serait encore vide, et elle pourrait fouler les planches en toute liberté , hurlant ses paroles comme des cris de l’âme, balayant d’un regard dominant la salle vide sous le feu de projecteurs imaginaires, l’adrénaline qui envahie sa personne alors qu’un état proche de la folie se reflètent dans ses pupilles dilatées par la faible lumière.
Elle avait hâte de pouvoir enfin partager cette fusion passionnelle entre l’art et son corps. Elle n’était plus elle, comme possédée par le personnage, une réincarnation unique d’inspirations passées.
Son pas léger résonnait dans le couloir vide tandis qu’elle approchait de la grande porte de bois, ses longs cheveux noirs dansant en cadence sur ses épaules nues.
Encore une journée éreintante, elle ne supportait plus cet idiot de prof de français qui ne cessait de caricaturer les français, à croire qu’il n’y était jamais aller. Plusieurs fois, Johanna avait voulu interrompre le cours crispée que l’on caricature ainsi ses origines. Mais après tout, peu importait de ce qu’il pensait, il était presque comique de le voir si loin de la vérité.

Les paroles d’une chanson raisonnaient encore à sa tête quand elle fit pivoter la porte sur ses gonds

*Only when i stop to think about you...I know […] I hate everything about you... why do I love you…*

C’étais bien le moment de chanter sa, se dit elle quand elle entra dans la salle faiblement éclairée, une silhouette au centre de la scène tournoyant les bras en l’air sur une tirade de Hamlet.
Son cœur fit un bon lorsqu’elle reconnue James. S’approchant doucement,et n’osant prononcer un son, elle regardait le jeune homme en admiration , comme spectatrice clandestine d’une passion à fleur de peau.
Il paraissait surnaturel sous le feu du projecteur, elle se surpris même à le regarder comme une petite fille devant son idole et se ressaisit , honteuse. Après tout, si sa petite amie la voyait ainsi regarder son copain de la sorte, elle n'apprécierai surement pas.

Sur les dernières paroles macabre d'un vers inachevé, elle vit James s'étendre sur les planches, comme essayant de récupérer de sa transe, les yeux fermés et un adorable air d'appaisement se lisant sur son visage.
Johanna s'approcha du bord de la scène, le bruit de ses pas étouffé par la moquette, elle posa délicatement ses mains sur les planches, faisant apparaitre son jolie visage dans la lumière, et murmura:


« Le savant qui lui fait de l'or n'a jamais pu
De son être extirper l'élément corrompu,
Et dans ces bains de sang qui des Romains nous viennent,
Et dont sur leurs vieux jours les puissants se souviennent,
II n'a su réchauffer ce cadavre hébété
Où coule au lieu de sang l'eau verte du Léthé

J’adore Baudelaire… »