La vie est un château de cartes [William]

La semaine touchait à sa fin. Tout comme le mois de février. Mois qui fit dur, pour Zoey. Tout d'abord, parce qu'il commença réellement mal. En effet, le 1er du mois, elle avait été au sous-sol. Et y avait véçut un Enfer. Ainsi que quelques autres étudiants. La blondinette avait même prier pour que la mort vienne enfin la prendre. Pour qu'elle soit enfin libérer. Libérer de cette souffrance infligée par un fantôme un brin taré, mais aussi par la souffrance que Zoey avait, enfouit, au fond d'elle. Cette souffrance causée par la mort de sa mère. Absence qui se faisait de plus en plus pesante. Tout comme l'absence de son père, que Zoey avait reniée, il y a bien longtemps. Rajouté à ça le fait que Zoey se maudissait d'avoir embrassé Evan... Décidément, dans le genre "erreur à ne pas faire", Zoey était vraiment douée... La blondinette poussa un soupir. Et encore, s'il n'y avait eu que ça, ça aurait pu aller ! Enfin presque... La jeune femme venait d'apprendre qu'elle n'avait pas eu ses partiels. Faut dire qu'elle avait passé plus de temps à faire ses enquêtes, qu'a étudier. La blondinette ne savait pas vraiment quoi faire. Heureusement que ça n'était pas désastreux, elle se rattraperait au semestre prochain. Enfin, pour ça, fallait déjà qu'elle ait le moral... La jeune française ne cessait de repenser à la conversation qu'elle avait eu avec William, peu de temps avant l'épisode du sous-sol. Ce dernier lui avait fait remarquer qu'elle était lâche, car elle n'assumait pas ses sentiments. Zoey en avait prit conscience depuis longtemps. Cette barrière, c'était elle qui se l'était infligé. Depuis des annnées, elle refoulait ses sentiments. La française avait dû en prendre encore pus conscience, sous la torture. Alors qu'elle croyait que la mort allait enfin l'emportée dans son manteau sombre, miss Delacre avait eu une pensée pour ses proches, craignait qu'ils ne savent jamais à quel point elle pouvait tenir à eux. On peut croire que Zoey avait, depuis, fait des efforts à ce niveau-là. Mais non. Elle restait incapable d'assumer ses sentiments. Encore moins depuis qu'elle avait vu des personnes qu'elle aimait se faire torturer sous ses yeux...

Des larmes rageuses perlèrent au coin de ses yeux. La jeune femme semblait encore plus éteinte que jamais. Elle avait même du mal à feindre la joie. La peur l'empêchait de vivre. Quelle peur ? Celle de mourir, sous la torture d'esprit sadique. La peur de perdre ses proches. Ils étaient son seul rembard contre sa folie autodestructrice. Enfin... Ils l'avaient été... Depuis cet épisode bien douloureux, Zoey avait dévelopé une certaine culpabilité. Elle s'était sentit responsable des événements qui avaient eu lieu, en bas. Pour la plus grande partie, les étudiants qui étaient au sous-sol étaient, soit des amis proches ou éloignés de Zoey... Le vieux réflexe de se dire : "Tu porte la poisse, ma vieille", réapparut chez Zoey. Si y'avait eu que ce réflexe là... Seule, dans la salle d'étude, la jeune femme fixa ses bras nus. Couvert de marques. Fraîchement faîtes... Extérioriser sa colère, contre elle-même, mais aussi contre les fantômes, en se blessant. C'était tout ce qu'elle avait trouvée ! La jeune femme se sentait inutile. Incapable de protéger ses proches. Après tout, si elle enquêtait, ça n'était pas juste pour jouer avec sa vie, et l'adrénaline. C'était aussi pour découvrir ce qui se passait ici. Et elle avait échouée... Lamentablement... Résultat : ses proches avaient été torturés. Des étudiants qu'elle ne connaissaient pas aussi. Elle également. On lui avait brûlé la peau, au niveau des chevilles : elle avait dû passée un sacré bout de temps dans un fauteuil roulant, afin de laisser ses chevilles guérir. Encore maintenant, elle devait supporter ce fautueil. Stupide fauteil... Mettre Zoey ainsi, c'était comme coupé les ailes d'un oiseau. Lui enlever sa liberté. Zoey détestait rester assise. Et là, elle y était forcée. Voilà de quo iirajouter à sa colère....

Des larmes amères se créerent un chemin sur les joues de Zoey, qui, dans son fauteil, fixait le paysage, par la fenêtre. Dans sa main droite, elle serrait ragueusement son portable. Qu'elle finit par jetter, par la fenêtre, avec un grand :

"Tu sers à rien, ma pauvre..."

Des débris de verres échouèrent par terre, en même temps que les larmes de Zoey s'effondrèrent sur les genoux de cette dernière. La vie était un château de cartes, qui, en un souffle, s'écroulait. Tout comme la force de Zoey. Hop, plus rien. Un vide total.. Trop perdue dans ses pensées, elle n'entendit pas la porte s'ouvrir...

Cela faisait envrion un mois que William n'avait pas vu Zoey. La dernière fois qu'il l'avait vu c'était dans le sous sol du campus alors qu'elle était en train de se faire torturer par un fantôme. Will l'avait suivit car il se doutait qu'elle était en danger. D'ailleurs il avait eu raison de le faire. Pourtant il avait faillit se faire tuer lui aussi. C'est sûrement pour cette raison que Zoey lui avait demandé de partir et qu'il la laisse seul. Cependant il était hors de question que William parte de ce sous sol sans elle. En effet, il s'était rendu compte de quelque chose durant cette soirée interminable. Il s'était rendu compte que sa vie elle n'avait aucun sens sans Zoey. Disons qu'il s'était apperçu qu'elle était indispensable dans sa vie. Pour faire court, il s'était rendu qu'il était fou amoureux d'elle. Et oui, c'est toujours quand on a peur de perdre quelqu'un qu'on se rend compte à quel point cette personne était importante à ses yeux. Vous vous demandez sans doute comment avait finit cette soirée en compagnie de ce charmand fantôme? Et bien Zoey s'était fait torturer sous les yeux de William. Le pire dans l'histoire c'est qu'il avait été complètement impuissant sans pouvoir aider la personne qu'il aimait. Il n'y a rien de pire pour un homme que de ne pas pouvoir défendre la personne que l'on aime. D'ailleurs Will se demandait ce que Zoey faisait dans ce sous sol, pourquoi elle avait été à la recherche des ennuis. Will était loin de se douter qu'elle était une personne qui s'interressait aux évènements paranormaux. Enfin William s'était bien rendu compte que ce fantôme en avait après Zoey sans trop comprendre pourquoi...Le pire dans l'histoire c'est que William aussi s'était fait torturé et lorsqu'il avait ouvert les yeux, il s'était retrouvé dans un lit d'hopital complètement amoché. Il ne savait même pas ce qu'était devenue Zoey, ni même si elle avait survécu ou non. Enfin heureusement, dés son retour sur le Campus, on l'avait informé de l'état de santé de Zoey. Elle était vivante. Cependant, elle avait pas mal de séquelles car elle se trouvait maintenant en fauteuil roulant....William avait recherché Zoey dans le campus durant un mois entier mais en vain. Apparemment elle ne sortait de sa chambre que lorsque le campus était vide. Sa ne ressemblait vraiment à Zoey. On avait beau dire que cette fille était lache parce qu'elle avait peur des sentiments qu'elle pouvait éprouver pour les gens. Cependant, elle était le genre de fille à se fiche du regard des autres et a toujours se montrer forte dans n'importe quelle situation. C'est pourquoi, rester dans sa chambre sans vouloir voir personne ne ressemblait vraiment pas à Zoey. Il lui avait envoyé pleins de messages mais elle n'avait jamais répondu à aucun. Franchement William était vraiment inquiêt pour elle. Elle n'avait pas pour habitude de donner aucun signe de vie.

Aujourd'hui, William avait bien dans l'idée de voir Zoey. Il voulait absolument la voir peu importe si pour ça il devait arpenter tout le campus. Il avait vraiment besoin de savoir si elle allait bien car il se doutait que ce n'était pas le cas. Alors qu'il passait tranquilement devant la salle de travail, quand il entendit un bruit de verre qui se cassait. Il poussa donc doucement la porte. Il n'avait pas du tout l'intention de s'attarder ici puisqu'il devait absolument retrouver Zoey. Cependant il voulait voir qui était dans cette pièce après tout on ne laisse pas quelqu'un s'il est en danger. Il poussa donc la porte doucement et entra lentement à l'intèrieur. Une fois dedant, il vit Zoey assise sur son fauteuil. Elle ne le voyait pas qu'elle était de dos à lui. A l'instant où il la vit dans cette pièce, un sentiment très fort envahit tout de suite William. Il l'aimait et il en avait marre de faire semblant que ce n'était pas le cas. Cependant, de la voir dans ce fauteuil lui fendait le coeur. Il aurait tellement voulu pouvoir faire quelque chose pour elle mais c'était impossible, il ne pouvait absolument rien faire, c'était beaucoup trop tard. Il s'approcha donc lentement de la jeune femme et une fois qu'il fût derrière elle, il pû voir que des larmes coulaient sur ses joues. Franchement vous avez déjà vu Zoey pleurer? Non et bien William non plus. Zoey était forte normalement. Même lorsqu'elle avait parlé à William de tous les problèmes avec sa mère, elle s'était toujours montré forte et elle n'avait pas craquer. Une fois à la hauteur de la jeune femme, Will s'accroupit pour être à sa hauteur et tourna légèrement la tête vers elle en la regardant dans les yeux. Il avait entendu la dernière phrase que la jeune femme avait prononcé.

"Si toi tu ne sers à rien, à quoi je sers moi?"

Il lui fit alors un léger sourire. Il essayait de faire de l'humour même si c'était un peu pourri il faut l'avouer. On ne peut pas tellement rire dans une situation comme celle-ci. Il finit donc par soupirer légèrement.

"Tu es importante pour moi en tout cas..."

Jamais, mais vraiment jamais, Zoey ne s'était sentit aussi faible. Bien sûr, je ne prétends pas que Zoey était une personne très forte, qui ne pleurait jamais, car ça, c'est impossible, tout le monde a pleurer, au moins une fois dans sa vie. Mais, voyez-vous, Zoey avait toujours tout fait pour sauver les apparences. La blondinette avait toujours encaissée les coups que la vie avait pu lui porter, sans broncher. Un sourire aux lèvres, même, et un air collé au visage, signifiant un "Chouette, j'commençais à m'ennuyer, là !". Elle avait toujours fait croire que ça ne lui faisait rien, qu'au contraire, ça la sortait de la routine de sa vie. Elle avait toujours sembler hurler à la face du monde que rien, ni personne, ne pourrait jamais la blesser, jamais plus comme son passé l'avait touchée. Elle avait toujours agit comme ça. Refoulant ses larmes, pour la transformer en agressivité, et se mûrer dans sa carapace. Visiblement, sa carapace n'était pas aussi blindée qu'elle ne l'avait penser, tout au long de ses années. Elle était faible, et fragile. Voire même bien plus que certaines personnes. C'est parfois ceux qui rejettent le plus leur sensibilité et leur sentiments qui sont les plus fragiles. Car elles refusent justement d'avouer leur faiblesses, au lieu de les accepter. Ce qui ne pourrait, pourtant, que les faire avancer. Pour notre jeune française, les larmes avaient toujours été un signe de faiblesse. Il était donc rare de la voir pleurer. Les seules fois où elle n'avait pu retenir ses larmes, elle s'était toujours réfugiée dans un endroit isolé, ne se laissant aller à pleurer que lorsqu'elle était dans son lit, le soir. Mais, là, la rage et sa rancoeur envers elle-même étaient trop fortes. Elle ne pouvait plus résister à son désir de pleurer. Et pourtant, elle se détestait déjà de pleurer, considérant toujours ça comme une marque de faiblesse. Elle était, après tout, leader des M&I's. C'était elle qui avait acceptée ce poste. En acceptant, elle savait qu'elle prendrait des risques. Que les esprits allaient s'en prendre à elle. Ou bien à ses proches, afin de la toucher. Et elle avait tout de même prit ce risque, ayant un égo démesuré quant à ses capacités à réussir à démêler tout ça ! Résultat : quelques-uns de ses proches avaient été torturés, certains même sous ses yeux, et elle... Elle était une loque, en fauteuil. Voilà comme elle se perçevait. Même si elle ne devait reter ainsi que pour quelques temps. Supporter ce fauteuil, pour un peu plus d'un mois, c'était la pire des choses, pour Zoey. Elle se sentait humiliée, ainsi. Rabaissée. Une moins que rien. Ce qu'elle exprima, après avoir jetter son mobile.

Si elle se laissait cependant aller à pleurer, c'était car elle se croyait seule. Mais elle ne l'était pas. Ou plus... Quelqu'un arrivait vers elle. Elle reconnût William, qui se mit à son niveau. La jeune femme poussa un soupir. Il ne manquait plus que lui. Elle ne voulait voir personne. Et ne voulait que personne la voit dans un tel état. Elle refusait qu'on la sache faible. C'était sa seule arme contre le monde, se montrer aussi forte que ça, vous comprenez ? L'étudiant prit la parole, tentant de faire de l'humour. Ce qui ne fit pas rire la jeune femme. Elle n'avait vraiment pas envie de plaisanter, en ce moment-même. Puis, William parla à nouveau, disant que Zoey était importante, pour lui. Voilà ce que Zoey redoutait le plus, dans la vie. QU'on lui dise qu'on tenait à elle. Vraiment. Pas qu'on le prétende, comme certains pseudo-amis peuvent le faire. Mais qu'on vous le dise, sincèrement, en vous regardant dans les yeux, avec un regard qui ne ment pas. Zoey ne voulait pas qu'on tienne à elle. Pourquoi ? Parce que c'était Zoey, simplement. Tenir à elle, c'était risqué, et du grand n'importe quoi, selon la miss. Elle n'avait rien de particulier, pour qu'on puisse tenir à elle, pas comme certaines personnes dont le charisme vous attire aussitôt, et qui ont un caractère attachant. Pour la blondinette, elle n'avait rien de cela. La jeune femme se sous-estimait, et ce, depuis toujours. Mais bon, on ne peut plus la changer, maintenant, que voulez-vous ? On peut croire qu'une telle phrase allait la toucher. Mais non. D'une part, parce que c'était Zoey. Et, que, même si ça la touchait, peut-être, elle ne le montrerait pas. Et, ensuite, parce qu'elle prenait un tel aveu comme de la pitié de la part de William..

"Tu sais, ta pitié, j'en ai pas besoin ? Va voir ailleurs, et crier sur tout les toits que j'peux aussi pleurer, tu veux ?"

Elle sécha ses larmes, rageusement. Rah, si seulement elle avait usage de ses jambes, elle serait partit, après l'avoir giflé. Un tel moment de faiblesse dans lequel elle était n'enlevait en rien son cynisme légendaire. Il était même renforcé, je dirais...

"Dégage !"

Zoey était têtue, je sais. Mais elle ne voulait pas qu'on la voit ainsi. Et ne voulait surtout pas entendre ce que William avait à dire, ne voulant pas être consolée. Elle s'en sortirait seule, comme toujours. Elle n'avait besoin de personne. Même si, l'autre soir, au sous-sol, elel avait prouvé le contraire, en s'inquiétant du sort des autres étudiants présents. Elle leur avait tous recommandés de se tirer, ne voulant pas les voir souffrir. C'était la 1ère fois que Zoey avait montré clairement qu'elle s'inquiétait poru les autres...

Qu'est ce que la pitié? C'est vrai, avant de dire si William a de la pitié pour Zoey, il faut peut être savoir ce qu'elle entend par là. Après tout, la pitié est un sentiment que l'on ressent lorsque que l'on aime quelqu'un qui est en train de souffrir non? Pour William c'est ça de la pité. Ce n'est pas du tout péjoratif, c'est juste un sentiment d'injustice. Alors vu sous cet angle, evidemment que William ressentait de la pitié pour Zoey. Après tout il aimait cette jeune fille et elle souffrait. Enfin le pire c'est sûrement de savoir que l'on ne peut rien faire devant cette souffrance. C'est vrai, la plus grande souffrance de Zoey n'était pas celle que lui faisait subir ses jambes et le fait d'être clouer sur un fauteuil, non, la plus grade souffrance de Zoey était une souffrance interne. Elle allait vraiment mal intèrieurement. Franchement qu'est ce que pouvait faire William? Il était mal placé pour faire quoi que soit. C'est vrai, on ne peut pas dire que la relation entre Zoey et William était très bonne en ce moment. Cependant, William tenait beaucoup à Zoey et il n'avait pas du tout l'intention de la laisser s'enfermer dans son genre de dépression. Même si elle ne voulait pas l'avouer, elle avait besoin de lui. Enfin peut être pas de lui mais en tout cas, elle avait besoin de quelqu'un et la seule personne qui était auprès d'elle pour le moment était William alors elle devra se contenter de lui. Autant vous dire que ce n'était pas facile pour William non plus. En effet, cela faisait maintenant plusieurs mois qu'il se montrait plus que désagréable avec elle. Pourquoi? Tout simplement parce qu'il l'aimait mais qu'il était beaucoup trop fier pour lui avouer. De plus, il avait trop peur d'entendre Zoey dire qu'elle ne voulait plus de lui. Pourtant il le savait très bien mais vous savez même si on connait la vérité, parfois on n'a pas envie de l'entendre. C'est normal, car lorsqu'on n'a pas entendue cette vérité, on peut encore se dire qu'on se trompe peut être, se dire que finalement il y a un doute. C'était ça le problème. Will n'avait pas du tout envie d'entendre Zoey lui dire qu'il n'était plus rien pour elle, sa lui aurait brisé le coeur. Seulement, voir Zoey comme ça aujourd'hui lui faisait prendre conscience qu'il était prêt à l'entendre. Elle avait beosin d'aide et si pour ça il devait se montrer gentil avec elle et lui faire part de son amour, il le ferait quitte à ce qu'elle lui dise ce qui ne veut pas entendre et qu'elle le remette à sa place.

D'ailleurs en parlant de l'amabilité de Zoey, on ne peut pas dire qu'elle avait été très aimable à cet instant précis avec Will. En même temps c'était tout à fait logique et Will ne s'attendait pas à une autre réaction de sa part. D'ailleurs, si elle avait eu une autre réaction, sa l'aurait clairement inquiété. En effet, Zoey était une fille forte, du moins c'était l'image qu'elle donnait d'elle. D'ailleurs Will pouvait se vanter de la connaitre mieux que les autres personnes mais il devait avouer qu'elle était très forte. Il ne l'avait jamais vu verser une larme. La seule chose que Will avait comprit c'est qu'elle détestait parler de sa mère. C'était sûrement la seule chose qui lui faisait du mal. Enfin apparemment ce n'était pas la seule chose, mettre des gens à qui elle tient en danger avait aussi beaucoup l'air de la toucher vu l'état dans lequel elle se trouvait maintenant. De toute manière, Will était bien content de la réaction de Zoey car sa montrait qu'elle avait encore de la force au fond d'elle. Elle voulait qu'il parte? D'accord mais Will n'aviat pas du tout envie de partir et il avait encore moins l'intention de la laisser toute seule dans cet état.Même si elle disait le contraire, elle avait besoin de quelqu'un...William se redressa alors et alla s'appuyer contre la fenêtre en face de Zoey. Il la regarda bien que la jeune femme avait la tête baissé.

"Zoey regarde moi!"

Pouff, c'était comme si il venait de parler dans le vide puisque Zoey ne redressa même pas la tête d'un millimètre. Will poussa alors un soupire et haussa la voix.

"REGARDE MOI!"

La jeune femme leva alors la tête vers William. Il pû d'ailleurs voir les traces des larmes qui avaient coulés sur son visage. Une fois qu'elle eut son regard dans celui de Will, celui-ci baissa la voix et son visage se radoucit.

"Je ne partirais pas de cette pièce, pas sans toi! Zoey ce n'est pas toi ça...Regarde toi dans une glace, regarde ce que tu es en train de devenir. Je te rappelle que tu es une personne forte alors montre le merde! Bouge toi...Tu veux pas de ce fauteuil? Alors lève toi et marche!"

Après tout c'était le seul moyen de la faire réagir, employé la force en quelques sortes. Zoey détestait ce fauteuil c'était évident et même si elle avait de grosses blessures, elle pouvait se battre et faire l'effort de marcher, au moins essayer. APrès tout c'était de cette Zoey que Will était amoureux. De toute manière il n'était que à trois pas d'elle, elle pouvait bien essayer. Voyant que Zoey n'avait pas l'air de le prendre au sérieux, il haussa de nouveau la voix.

"Putain LEVE TOI ET MARCHE!"

Dire que Zoey n'avait jamais accepté sa faiblesse, ça serait mentir. Il suffit de regarder un peu en arrière, pour voir que ça n'a pas toujours été le cas...

Flash-back :

Une fillette de tout juste 5 ans, portant une charmante robe rose, digne de la plus grande des princesse, et coiffée de charmantes couettes, avec une petite couronne sur le crâne, courrait. Un sourire était dessiné sur son visage angélique. La malice se lisait dans ses yeux. L'avenir semblait lui tendre les bras, et elle, de son côté, semblait mordre la vie à pleine dents. Un rire cristallin s'échappa de son petit être, tandis qu'elle continuait sa course, qui avait pour objectif de se retrouver dans les bras réconfortants de son père. La blondinette ne remarqua pas la présence d'un caillou, sur son parcours, et s'effondra, violement, sur le sol. Des larmes vinrent inonder son visage, accompagné de cris de douleur. Le père, inquiet, se précipita vers elle, pour la réconforter, du mieux qu'il le pouvait. Il venait tout juste de retrouver sa femme et sa fille, ayant manqué de courage pour assumer sa paternité pas mal de temps. Il ne voulait pas tout envoyer en l'air, maintenant que la famille était enfin réunit... Zoey, de son côté, se laissait bercer par l'étreinte de son père, qu'elle n'avait cessé de réclamer, depuis qu'elle savait parler...

Fin du flash-bask.

Cela faisait partie du passé de la jeune française. C'était une époque belle et bien révolue. Elle n'était désormais plus unit à sa famille, qu'elle méprisait, même, si on parle de son père. Ca n'avait pas toujours été le cas... Avant, elle ne jurait que par lui. Elle le prenait pour son héros, et son mère, c'était son modèle...

Nouveau flash-back :

La nuit de Zoey avait été agitée. Elle avait fait un cauchemard horrible, comme on peut en faire, à 5 ans. Son père s'était levé, pour la consoler. La fillette avait pu se calmer, dans les bras tendres de son père. Elle avait été à l'école, comme tout les jours. Son père était venue la chercher. Sa mère n'allait pas très bien, ces derniers. A vrai dire, c'était depuis qu'elle avait perdu son travail. Zoey était triste de voir sa mère si peinée que ça. Elle avait beau n'avoir que 5 ans, elle n'était pas idiote non plus ! Elle avait bien sentit que quelque chose n'allait pas bien, avec sa mère. Cette dernière ne venait que rarement chercher la fillette, à l'école. Elle avait bien changée, depuis la perte de son emploi. Zoey rentrait donc avec son père, dans la demeure familliale. A peine le seuil franchit, Zoey avait aussitôt appelée sa mère. En vain... Elle avait donc été vers la cuisine, voulant se servir un verre de lait, avant de continuer ses recherches. Arrivée à destination, elle poussa un cri, qui fit venir son père en courant à ses côtés... Non loin des pieds de la fillette se trouvait le corps, sans vie, de sa mère, morte d'une overdose. La blondinette se rendit vers sa mère, en pleurs, tandis que son père ne savait que faire.

Fin du flash-back :

Suite à ça, Zoey avait bien changée. Exit la fillette toujours souriante, et bienvenue à la fillette qui commence à répondre à tout le monde, et à faire tout et n'importe quoi... Pour finalement devenir la Zoey qu'on connaît maintenant. La jeune française avait les yeux dans le vague, tandis que ces quelques souvenirs remontaient dans sa mémoire. Pourquoi pensait-elle à de telles choses en cet instant ? Pourquoi, à chaques fois qu'elle allait mal, elle ne pouvait s'empêcher de repenser à ses parents ? A son passé qu'elle détestait tant, et qu'elle avait tout fait pour oublier, quitte à plonger dans ce trio d'enfer : Sexe, drogue & alcool... La jeune française ne revint à elle que lorsque William haussa la voix. Elle le fixa, arquant un sourcil. Il n'était pas encore partit, lui ? Elle croyait qu'il était déjà loin, pourtant... Il lui lança alors un discours, dans le but de l'énerver, et la rebooster, pour qu'elle cesse de se lamenter ainsi sur son sort. La française, tête de cochon, ne bougea pas d'un pouce. Elle n'avait pas envie de se lever, pour lui faire plaisir. Même s'il commençait a l'énerver grandement. Elle serra ragueusement ses poings, tentant de se retenir de mettre une claque au jeune homme qui se tenait désormais en face d'elle. Mais, ce dernier en rajouta une couche. Zoey avait horreur qu'on lui donne des leçons, et encore plus qu'on insiste. Elle lui jetta un regard noir. Il se prenait pour qui, à lui donner des leçons comme ça ? Le pire, c'était qu'il avait raison, Zoey était désormais une loque.

"Mais tu me gonfle !"

Donneur de leçons... Ca lui rappellait son demi-frère. Et ça l'énervait! Zoey se leva, aussi rapidement qu'elle le pouvait. Ses chevilles n'avaient visiblement pas guérit entièrement, mais elle pouvait marcher un peu... Par contre, n'ayant pas marché depuis un mois, n'ayant pas quitter son fauteuil depuis l'accident, elle avait les jambes un peu faibles... Mais bon, la colère donne des forces ! Elle se retrouva donc vers William, pour lui mettre une claque.

"T'es qui pour me donner des leçons ? Arrête de te la jouer comme Dieu, avec ton "Lève-toi & marche !" Lâche-moi un peu !"

Ah, hurler sur les autres, pour extérioriser sa colère, ça fait du bien, parfois, vous ne trouvez pas ? Ca n'était pas vraiment juste de s'en prendre ainsi à William, Zoey en avait conscience. Ce dernier ne voulait que son bien, il voulait l'aider. Mais bon, Zoey ne changeait pas, du point de vue de son sale caractère... Elle s'appuya contre le mur, toujours énervée.

"Lâchez-moi tous, bordel..."

Ces mots, elle les avait lâché dans un soupir triste. Elle était en colère, certes, mais ça n'était pas contre William, ni même contre les autres. Mais contre elle-même. Elle s'était jurée de ne jamais s'attacher à quiconque, et voilà, c'était râpée, elle avait pu s'en rendre compte, l'autre soir. Elle avait eu la trouille de sa vie, en voyant quelques-uns de ses amis se faire torturer par un esprit taré... Elle avait eu peur de les perdre, tous. Elle avait plus eu peur pour eux que pour elle, d'ailleurs. Mais ça, elle ne le dirait pas aux autres...

On ne peut pas dire que Will était en train de donner des leçons à Zoey. Disons qu'il essayait juste de lui faire prendre conscience que normalement elle était forte. Après tout c'est vrai, William avait toujours connu Zoey forte. Elle lui avait toujours fait voir qu'elle n'avait besoin de personne qu'elle pouvait très bien s'en sortir seule. Très bien, William l'avait cru mais qu'est ce qu'elle était en train de faire là? Qu'est ce qu'elle faisait dans ce fauteuil? D'accord elle avait mal...Cependant Will savait très bien que c'était bien plus qu'un mal physique pour elle. En effet, elle se serait tout de suite remise à marcher sinon. Le problème c'est que Zoey allait mal mais pas seulement physiquement, c'était beaucoup plus que ça. Franchement Will était loin d'être un psy, en effet, il n'avait jamais sû remonter le moral à personne alors le seul moyen qu'il avait trouvé pour la faire réagir c'était de la secouer. C'est vrai, à chaque fois que Will essayait de se montrer gentil avec quelqu'un qui allait mal, la personne pensait toujours qu'il avait de la pitié alors il devait montrer qu'il n'en avait pas...Tout ce qu'il voulait c'était que Zoey soit de nouveau la personne qu'il avait connu et dont il était tombé amoureux. Cette personne qui était forte.

FLASH BACK :

C'était dans la chambre de William. Zoey et Will venaient de faire l'amour et ils étaient tous les deux allongés dans le lit. Zoey avait son épaule posé contre le torse de Will et ils discutaient de tout et de rien. Soudain Will avait demandé à Zoey de lui parler de son passé. Il avait envie de la connaître d'avantage et il ne voyait vraiment pas ce qu'il y avait de mal à cela. Cependant, il avait sentit tout le corps de Zoey se raidir entre ses bras. Apparemment c'était un sujet délicat. Pourtant, Zoey s'était montré forte, elle lui avait parlé d'elle et de son passé, en particulier, elle lui avait parlé de sa mère. Elle lui avait raconté qu'elle l'avait retrouvé morte. Une larme était alors tombé sur le torse de William. Apparemment Zoey pleurait. Il s'était donc redressé pour parler à Zoey, la réconforter, la prendre dans ses bras mais celle-ci avait tout de suite essuyé ses larmes lui disant qu'elle ne voulait pas de sa pitié. Elle était ensuite rentré dans sa chambre et Will s'était retrouvé seul. Ce jour là, il avait comprit que Zoey était forte et qu'elle ne voulait l'aide de personne. Qu'elle n'avait besoin de personne pour faire face aux fantômes de son passé.

FIN DU FLASH BACK

C'était la même chose qui s'était passé aujourd'hui. William avait vu Zoey en train de pleurer et elle avait eu exactement la même réaction. Elle s'était caché derrière son "je ne veux pas de ta pitié". Encore une fois elle lui avait demandé de dégager. Cependant, Will ne voulait pas faire la même erreur. Même si Zoey voulait toujours faire croire qu'elle était forte, aujourd'hui, William ne la croyait plus. Il savait très bien qu'elle avait besoin d'aide et même si elle ne voulait pas l'admettre, il ne comptait pas la lacher tout de suite. C'est pour cette raison qu'il avait élevé la voix, voulant lui faire comprendre qu'il avait besoin de voir qu'elle était encore la personne qu'elle montrait à tout le monde. Enfin même si cela ne plaisait apparemment pas à Zoey, il avait reussit puisqu'elle était en train de se lever. Will pouvait d'ailleurs voir aux grimaçes de son visage qu'elle souffrait à cause de ses chevilles. Néanmoins elle le faisait quand même. Comme quoi quand on veut on peut! Elle s'approcha alros de Will et lui mit une claque lui disant qu'elle voulait qu'il la laisse tranquille. Elle s'appuya alors contre le mur, le regard dans le vide et sembla se parler à elle même.

Bon certes, William s'était prit une claque mais il s'en fichait complètement. Au contraire il était ravis. La Zoey qui connaissait revenait peu à peu. Elle s'était levée juste pour se donner la peine de le gifller. C'était super, elle avait fait un véritable effort. De plus, si elle avait eut envie de le frapper c'est sans doute parce qu'elle en avait besoin. D'ailleurs sa ne dérangeait pas du tout Will qu'elle le frappe du moment que sa pouvait lui faire du bien. Will alla donc se mettre en face d'elle.

"Tu te sens mieux? J'espère que tu as pû te défouler..."

Il s'approcha alors encore un peu de Zoey. Elle était maintenant coincée entre lui et le mur. Il la regarda dans les yeux et poussa une méche qu'elle avait sur la joue. Il se doutait qu'elle n'allait sûrement pas aimer qu'il la touche mais Will s'en fichait complètement.

"A vouloir que tout le monde sorte de ta vie...Tu vas te retrouver seule Zoey et contrairement à ce que tu pense tout le monde a besoin d'avoir des gens près de soi...Même toi! Toi non plus tu n'es pas un dieu!"

William se recula alors doucement et alla s'appuyer contre le mur d'en face tout en continuant de la regarder dans les yeux.

La jeune française avait réussit à occulter la douleur, grâce à la colère. Et oui, le meilleur moyen de rebooster quelqu'un, en général, c'est de le provoquer. En tout cas, ça fonctionnait vraiment bien avec Zoey. On lui avait souvent fait le coup, et à chaque fois, ça fonctionnait aussi bien que ça. Non pas que Zoey, en véritable blonde, ne voyait pas le "piège". Mais elle se laissait rapidement emportée, étant réellement impulsive. Et facilement irritable. C'était si facile, avec elle, de la pousser à bout, que ça en devenait amusant, par ailleurs ! La jeune française venait, une fois de plus, de le démontrer, avec William. Elle même, avait usée de cette stratégie, pour faire réagir Roxanne, peu de temps après le décès de Billy.

Flash-back:

La capitaine des pompom girl avait bien changée, depuis la perte de son 1er amour, qui avait rendu son dernier soupir, dans ses bras. Elle avait teint ses cheveux, et s'était alors montrée désagréable avec tout le monde, même avec sa meilleure amie, Amy. Zoey avait été désemparée, de voir ces 2 amies, aller si mal que ça, et ne pas pouvoir se réconforter, ensemble. Ca l'avait vraiment touchée, de constater à quel point les 2 pompom girls souffraient, chacune de leur côté, sans être capables de se retrouver, pour se consoler. La jeune française avait parlé à Amy, mais cette dernière avait pu revenir, un peu, sur terre, grâce à Kyle, qui l'avait pas mal secouée. Miss Delacre avait été rendre visite à Roxanne, qui avait toujours ses longs cheveux, désormais teint en noir, et des vêtements en accord avec son nouveau style... La chambre universitaire de Rox' et Amy était en piteux état. Roxanne, de son côté, était avachit sur son lit, écoutant à fond un groupe de rock quelconque, tout en se goinfrant de gâteaux. Zoey ne s'était pas fait remarqué par Roxanne, et avait coupé la musique, ce qui n'avait pas plût à cette dernière.

"Gêne-toi surtout pas" avait alors lancé miss Wilson.
"Bah nan, je me gêne pas... Rox, bordel, tu t'es vu ?? Tu t'es regardée dans une glace, depuis quelques temps ?"

Roxanne s'était redressée sur son lit, pour adresser un regard noir à Zoey.

"Oh, ça te va bien, à toi, de me faire la morale ! T'es guère mieux que moi..."

Zoey avait adressé un sourire, pour cacher à quel point les propos de Rox l'avait touchée. Elle savait que la pompom ne parlait comme ça que parce qu'elle allait mal, et qu'elle n'avait rien trouvé de mieux pour exprimer sa souffrance, que de se comporter comme ça...

"Peut-être, mais moi, je ne suis pas toi... Populaire, capitaine des pompom girl, appréciée par tous...
-Je ne suis plus comme ça, maintenant.. Etre pompom girl, c'est abrutit... Etre apprécié aussi !
-Mais bien sûr ! Tu veux faire croire ça a qui, Rox ? T'as passé combien de nuit blanche pour créer de nouvelles choré ?" Le ton de sa voix avait augmenté, avec sa colère. "T'as fais gagner combien de coupes à l'équipe ? T'as aidé combien de personnes que tu ne connaissais pas, juste parce que c'était dans ta nature ?
-Ca n'est plus moi !
-Oh, oui, t'as raison... Maintenant, tu vaux moins que ton ombre... J'suis peut-être guère mieux que moi, mais moi, au moins, je reste fidèle à moi-même : chieuse, curieuse, lunatique...
-Lâche-moi ! T'es qui pour me donner des leçons ? Qui s'est droguée, de longues années ? Qui a tenté de se suicider ?"

Zoey avait haussé les épaules, avant d'ajouter :

"Tu vaux même pas la peine que je m'occupe de toi... A vrai dire, tu ne mérite même pas les gens qui t'entourent, que ce soit Hayden, Amy, Sally... Tu ne mérite même plus que Billy t'ai aimée..."

Elle avait tourné les talons, sans rien dire, quand des bruits de sanglots se firent entendre. Elle retourna vers Roxanne, pour la consoler du mieux qu'elle pouvait. Elle avait été méchante, avec elle, mais ça n'était que pour lui ouvrir les yeux...

Fin du flash-back.

William se tenait désormais devant elle. Zoey aurait mieux fait de ne pas venir ici, elle était désormais bloquée, entre le mur, et William. Quelle joie... Ce dernier se permit même de la toucher, ce qui lui valut un regard noir, de la part de la jeune femme. Elle n'était pas vraiment habituée aux gestes de tendresse de ce genre, et se sentait donc mal à l'aise. Il lui dit alors que tout le monde avait besoin des autres, même elle. Quelle découverte, tiens... Puis il retourna s'adosser contre le mur. Zoey détourna le regard, pour fixer le sol, rageusement. Bien entendu, qu'elle avait, elle aussi, besoin des autres. Elle le savait. Elle avait besoin de ses ami(e)s, près d'elle. Sans eux, elle serait, sans nul doute, devenue folle. Mais...

"Pour ce que ça m'a apporté, jusqu'a là, de laisser les gens s'approcher de moi... Soit ils m'ont déçut, soit ils sont morts..."

Elle faisait référence à son 1er petit ami, qui l'avait trompé, son père, qui ne voulait plus l'approcher, et à sa mère, qui était morte, tout comme à ses 2 amies, Amy et Roxanne. Elle sentit des larmes montés à nouveau a ses yeux, mais elle parvint, Dieu seul sait comment, à les retenir. Elle se mit alors à fixer William à nouveau, pour ajouter :

"Et l'autre soir, beaucoup de mes proches ont failli mourir... Désolé de finir par croire qu'il est dangereux de faire partie de mon entourage !"

Elle poussa un nouveau soupir. Ca pouvait paraître mélodramatique, mais, avec le temps, elle avait vraiment finit par croire qu'elle portait la poisse... Etait-ce récent, ou plus ancien, elle ne le savait pas. Une chose était sûre, le fait qu'elle enquêtait sur les événements étranges du campus n'y était pas étranger... Elle se tourna, pour pouvoir regarder par la fenêtre, songeuse. Que devait-elle faire ??? Se présenter au élections pour intégrer le conseil des élèves ? Faire en sorte qu'on la déteste encore plus ? Ou quitter le campus ??? A vrai dire, elle hésitait entre ces 3 solutions...

"Ce campus va avoir ma peau... Il va tous nous tuer..."

Il ne fallait pas être un génie pour comprendre que la mort d'Amy et Roxanne avait un rapport avec les forces mystiques du campus. Et ça effrayait pas mal Zoey, de savoir ce pouvoir si grand...

Autant être honnête, à cet instant précis, William avait un peu pitié de Zoey. En effet, elle était là à se lamenter sur son sort alors qu'elle n'était pas la seule à souffrir dans ce monde. Certes elle n'avait pas aidé par la vie et avait eu particulièrement de souffrance, cependant, d'autres gens n'avaient pas été gâté par la vie et ils n'étaient pas pour autant enfermés dans une salle de classe à se dire qu'ils étaient des dangers publiques pour leur entourage. D'ailleurs, WIll ne comprennait vraiment pas pourquoi Zoey disait cela. C'est vrai que des évènements très étranges se passaient dans ce campus en ce moment mais ce n'était en aucun cas de sa faute. Même si Zoey n'était pas là, ces évènements auraient quand même lieu. Enfin tout ça pour dire que Zoey commençait vraiment à agacer à William. Pas étonnant, il n'avait jamais aimé les gens qui passaient leur temps à s'apitoyer sur leur sort et c'est d'ailleurs sûrement pour cette raison qu'il était tombé amoureux de Zoey, juste parce qu'elle était différente de ces gens là. Cependant, aujourd'hui, on pouvait dire qu'elle leur ressemblait beaucoup, beaucoup trop d'ailleurs et c'était presque lassant. Si Zoey n'avait pas été si importante pour lui, il serait sûrement partit la laissant seule. Cependant, elle était beaucoup trop importante pour lui pour qu'il puisse faire une chose pareille. Elle avait vraiment besoin de lui même si elle disait le contraire. Très bien, il allait devoir continuer à la faire réagir même si pour ça il devait se montrer plus violent dans ses paroles...Il écouta donc attentivement ce qu'elle avait à dire. Un danger pour son entourage? Ouai il pouvait comprendre ce qu'elle pouvait ressentir. En effet, William aussi avait ressentit cela à un moment de sa vie.

FLASH BACK :

Un petit garçon de 10 ans était dans le salon avec son papa. Son papa était en train de lui faire faire ses devoirs. Evidemment William n'arrivait jamais à faire ses devoirs et on peut dire que c'était quelque chose qui avait le don d'énerver son papa.

"Depêche toi William...Ce n'est pas bien compliqué...Tu es vraiment débile comme goss!"
"Mais papa je n'y arrive vraiment pas!"
"Tu vas y arriver avec moi tu vas voir..."

Le père s'était donc levé. Il avait fait tombé Will de sa chaise et avait commencé à le frapper en le couvrant de coups de pieds et même de coups de poings. William criait, il avait vraiment envie que son père arrête tout de suite de le frapper autant. Il avait déjà de nombreux bleues à cause des autres fois qu'il s'était prit des coups par son père. C'est pourquoi sa lui faisait encore plus mal. WIlliam avait donc finir par crier le nom de sa mère dans la maison pour qu'elle vienne. Résultat, lorsqu'elle était arrivée en bas, elle avait voulu les séparer et elle s'était prise des coups elle aussi. Son père l'avait tapé comme jamais. A cause de WIlliam, sa mère s'était fait tappé. C'est pourquoi, durant plusieurs mois, il avait préféré cesser de crier lorsqu'il se prennait des coups. Il ne supportait plus de savoir qu'à cause de lui, sa mère se faisait frapper. Pourtant il était vraiment content quand elle était là pour lui. Il se sentait beaucoup moins seul dans ces moments là...

FIN DU FLASH BACK

Parfois William préférerait vraiment oublier cette époque de sa vie. Cependant, aujourd'hui, il remerciait sa mère d'avoir toujours été là à chaque fois qu'il avait souffert. Certes, il l'a mettait en danger mais il était bien content de voir qu'elle était là pour lui lorsque ça n'allait pas dans sa vie. Tant pis si pour cela il devait la mettre en danger. Certes sa peut parraitre égoiste comme habitude mais en même temps tout le monde a besoin de quelqu'un prêt de lui lorsqu'il souffre...Même Zoey! Il poussa alors un long soupire lorsqu'elle eut finit de parler.

"Arrête de t'apitoyer sur ton sort de cette façon...Tu n'es pas la plus malheureuse du monde Zoey!"

Il avança alors vers Zoey et la regarda dans les yeux en la poitant du doigt. On pouvait dans sentir dans sa voix qu'il était bien énervé.

"D’accord tu as vu mourir ta mère sous tes yeux, tes deux meilleures amies sont mortes…Mais moi, j’ai été battu toute ma vie par mon père, j’ai eu des douleurs autant que toi mais je me suis relevé et je peux dire qu’à ces moments là j’étais content de voir que j’avais des gens autour de moi et tant pis si je les mettaient en danger ils m’apportaient quand même le réconfort dont j’avais besoin."

Il fit alors marche arrière et tappa sur une table qui se trouvait sur son chemin et redressa la tête vers Zoey en la secouant négativement.

"Ce campus n’a rien à voir avec ton problème Zoey. Le problème c’est que tu ne veux plus t’attacher à personne parce que tu as trop peur de les voir partir ou tout simplement de les voir mourir mais si sa doit arriver se ne sera pas de ta faute…Tu n’es pas responsable de tous les malheurs de cette terre. Et tout le monde meurt Zoey, les gens n'ont pas besoin de toi pour ça."

Il y a fort à parier que, d'ici quelques jours, en repensant à cet instant précis, Zoey se moquerait d'elle-même. Elle incarnait, en ce moment-même, tout ce qu'elle détestait : elle baissait les bras, et était en train de geindre, sur sa vie médiocre. Mais bon, on a tous nos moments où on ne va pas vraiment bien, même quand on a la volonté de Zoey. Au bout d'un moment, les soucis et contrariétés s'accumulent, et hop, on cède à la pression, et à la facilité que représente le fait de se plaindre, au lieu de se relever... La blondinette craqua, et déballa tout ce qu'elle avait sur le coeur à William. La réponse de ce dernier ne tarda pas à faire son apparition. Un sourire ironique se dessina sur les lèvres de la jeune française, quand William lui fit remarquer qu'elle n'était pas la plus malheureuse du monde. Zoey avait bien conscience que c'était vrai. Jamais elle n'avait prétendu le contraire. Même si ses paroles pouvaient laisser croire le contraire... La jeune femme sentait bien que William était énervé. Après tout, elle finissait par le connaître, tout de même ! Elle avait passé pas mal de temps avec lui, quand ils étaient ensemble. De par ce fait, elle avait pu en apprendre plus sur la personnalité du jeune homme. Et là, elle savait, rien qu'avec la tête qu'il faisait, que la suite de son discours allait être bien moins marrante... Et elle avait vu juste, visiblement... C'était fou de voir à quel point les gens avaient tous leur lot de malheur. La vie n'avait rien d'un conte de fées. Exit les princesses, et les histoires d'amour qui durent pour l'éternité. Et bonjour aux histoires qui finissent mal, et aux peine en tout genre. Cela faisait bien longtemps que Zoey avait perdu l'illusion typique des fillettes. A vrai dire, elle l'avait sans doute perdu plus tôt que la plupart de ses camarades. Tout comme William avait dû perdre son innonce, bien plus rapidement que les autres...

Le jeune homme continua à s'énerver, frappant même une table qui se dressait sur son passage. Zoey sursauta, d'ailleurs, au coup de poing de William. La jeune femme se mordit la lèvre. Elle détestait voir que les gens pouvaient la cerner si facilement que ça, comme WIlliam pouvait bien le faire en cet instant précis. La frenchy se passa une main dans les cheveux. William avait bel et bien vu juste. De toute manière, il n'avait cessé de voir juste, dès qu'il s'agissait de Zoey. Il suffit de se souvenir de la dernière conversation qu'ils avaient eu, l'autre fois, dans un amphi, et au cours de laquelle il lui avait dit qu'elle avait mit un terme à leur histoire, par peur de ses sentiments...

"Désolé de me montrer humaine" dit-elle, ne pouvant plus retenir de nouvelles larmes, "désolé de ne plus vouloir souffrir... Désolé d'en avoir marre de pleurer pour les morts qui ont pu être dans mon entourage ! Désolé d'avoir peur qu'on me quitte facilement !"

Elle déglutit. La jeune femme sécha ses larmes. Cette conversation l'énervait. Elle même, elle s'énervait. Elle se sentait faible. Et détestait ça.

"Mais tu veux que j'y fasse quoi ? J'suis comme ça depuis toujours ! Tu vas pas me demander d'assumer mes faiblesses, c'est trop me demander !" Elle esquissa un sourire en coin, et continua :"Je ne suis pas aussi forte que tu as pu le croire, navrée de te décevoir..."

Voilà, c'était dit. A vrai dire, on aurait pu croire qu'elle se parlait autant à elle-même, qu'a William. Elle s'était bernée, tout au long de ses années, en voulant croire qu'elle était forte, et capable de surmonter tout ce qui pouvait lui arriver... Elle poussa un nouveau soupir, et reposa son regard sur William. Bon sang, qu'est-ce qu'elle pouvait détester lorsqu'il la regardait comme ça, avec colère. Non, là, ça allait partir en cacahuète, et hop, une nouvelle baffe allait sans doute faire son apparition ! XD

Evidemment que William était énervé. Franchement Zoey devenait réellement énervante. Elle était là à se lamenter et Will avait horreur des gens qui se lamentaient. Cela l'énervait encore plus lorsqu'il s'agisait de personne qu'il appréciait et même qu'il aimait. Oui car on peut dire que William était carément amoureux de Zoey. Depuis qu'il était sortie avec elle, il n'arrivait pas à l'oublier. Elle occupait toutes ses pensées, tous les jours il pensait à elle. Seulement il n'avait ni la force ni le courage de lui dire qu'il l'aimait. Il avait beaucoup trop peur qu'elle lui fase comprendre que ce n'était pas réciproque. Surtout que Will avait bien vu le regard qu'elle portait à Evan. Même si elle disait le détester, Willaim connaissait bien le regard de Zoey et il ne trompait pas. Zoey était complètement sous le charme de ce cher Evan. William ne comprennait d'ailleurs pas très bien pourquoi, mais c'est sûrement la jalousie qui le faisait agir de cette façon. Peu importe, WIlliam n'était pas quelqu'un qui baissait les bras et même s'il savait très bien que Zoey ne le supportait plus en ce moment, il n'avait pas l'intention de la lacher. Après tout comment peut on lacher quelqu'un qu'on aime? C'est impossible, surtout qu'il était évident que Zoey était en danger. William avait d'ailleurs dans l'idée de commencer à faire des recherches sur les évènements de ce campus. Il voulait réellement savoir pourquoi tous les fantômes de ce campus en voulaient particulièrement à Zoey. Quoi qu'il en soit, pour le moment, William était réellement en colère contre Zoey. Disons qu'elle voulait qu'elle réagisse et qu'elle reprenne le dessus. Même si elle se mettait à pleurer, Will se serait calmer. Après tout il était évident qu'elle avait besoin de pleurer...C'est d'ailleurs ce qu'elle ne tarda pas à faire. Elle se mit à pleurer en lui parlant. Apparemment elle avait comprit que ce qu'aimait Will en elle était sa force de caractère. Mais si elle était forte, sauf que comme tout le monde, elle avait parfois besoin de pleurer...

William était d'ailleurs très touché par ce que disait Zoey ou alors c'était juste le fait de la voir dans cet état là qui le touchait. Quoi qu'il en soit, il n'avait plus qu'une envie c'était de la prendre dans ses bras et de lui dire qu'il l'aimait. Lui dire qu'il ne voulait perosnne d'autre qu'elle dans sa vie. Evidemment William ne ferait jamais une chose pareille. N'allez pas croire qu'à cet instant précis, Will avait de la pitié pour Zoey car ce n'était pas du tout le cas. Il avait juste mal pour elle. En fait il avait l'impression qu'à chaque fois que Zoey souffrait, il ressentait sa douleur et donc souffrait lui aussi. Il aurait voulu lui dire quelque chose qui aurait pû lui faire comprendre qu'il voulait que son bonheur. C'est vrai, pour le moment, Zoey était toujours très désagréable avec lui et honnêtement Will aurait tout fait pour que sa change. Il avait juste envie de retrouver la Zoey qu'il avait connu. Il voulait de nouveaux vivre de bons moments avec elle. C'est vrai qu'à un moment on aurait vraiment pû croire qu'ils étaient foux amoureux l'un de l'autre puisqu'ils étaient toujours ensemble et passaient leur temps à s'embrasser...D'ailleurs Will était bel et bien amoureux de la jeune femme mais apparemment ce n'était pas réciproque puisqu'elle l'avait quitté.

Bref, Will était donc en train de regarder la jeune femme. Il se dirigea d'ailleurs vers elle et s'approcha d'elle. Il attendit d'ailleurs d'être très prêt d'elle. Une fois qu'il fût vraiment collé à elle, il caressa doucement sa joue. Bon il était évident que la jeune femme n'apréciait pas vu le regard qu'elle lui jettait. Elle allait même sûrement lui mettre une claque. Enfin autant vous dire que Will se fichait complètement de se prendre une baffe ou non. Il la regarda alors dans les yeux mais avec beaucoup de tendresse cette fois.

"J'aime beaucoup quand tu te montres humaine!"

Franchement à cet instant précis, Will n'avait qu'une envie c'était embrasser Zoey. Seulement il savait qu'elle le repousserait. De plus, elle risquerait de croire qu'il profitait de la situation alors que ce n'étiat pas du tout le cas. William recula alors lentement et se dirigea ensuite vers la porte pour sortir de cette salle. Cependant il se retourna vers elle avant de sortir.

"Moi aussi je suis humain et...Je crois que je suis en train de tomber amoureux de toi!"

Voilà maintenant c'était dit. De toute manière William savait qu'il ne pouvait pas rester avec "ce secret" plus longtemps. Il avait besoin qu'elle le sache même si sa ne changerait rien à ses sentiments à elle.

C'était étrange, mais, à chaque fois que Zoey était avec William, elle se sentait mitigée. Elle se sentait à la fois tellement forte, mais aussi tellement faible. La blondinette détestait cela. D'autant plus qu'avec lui, elle se sentait étrangement en confiance. Bref, rien de tel pour faire perdre pied à notre jeune française. Elle ne pourrait dire ce qui faisait qu'elle éprouvait ça, en la présence de William. D'autant plus qu'elle avait ressentit très rapidement qu'elle pouvait lui faire confiance. La preuve, elle avait prit le risque de se confier à lui, très tôt, alors qu'ils ne se connaissaient qu'a peine. Bon, OK, c'était sans doute un moyen pour elle de rétablir la vérité sur toutes les rumeurs qui avaient circulées sur elle, et qui circulaient encore. A moins qu'elle n'avait simplement besoin de se confier, à quelqu'un qui ne partageait pas sa vie, du moins, qui n'était pas aussi proche d'elle que ses plus proches ami(e)s. Allez savoir, avec Zoey, tout est possible, et pourtant, rien n'est facile... Le fait était que la blondinette s'était vite confiée à William, et qu'elle avait continuer, tout en continuant son histoire avec lui. Et puis...

Flash-back :

Cela faisait peu de temps que Zoey sortait avec William, et pourtant, elle avait l'impression que ça faisait 6 mois qu'ils étaient ensembles. Non pas qu'ils s'ennuyaient, loin de là. Enfin, avant... Ils avaient effectivement fait des tonnes de sorties, ensembles, que ce soit au ciné, au resto, au parc, au musée, au théâtre, dans des concerts... Ils étaient tout le temps ensemble. Zoey jonglait entre les cours, les réunions des M&I's, et William. Et elle s'en sortait bien. Mais, peu à peu, Zoey avait mit un frein à tout ça. Pour elle ça allait trop vite. Ils étaient allé trop vite. Alors, la jeune femme avait alors tout fait pour que leur relation devienne monotone. Elle avait pretextée ne plus avoir de temps pour faire des sorties avec William. De par ce fait, ils ne se voyaient que rarement, et ne sortaient plus. Bref, leur vie de couple était devenue routinère. Ce qui plaisait parfaitement à Zoey. Qui avait commencée à s'en plaindre, en face de Will, alors que la situation lui plaisait totalement. Pourquoi faisait-elle ça ? A vrai dire, elle n'en connaissait pas vraiment la véritable raison... Elle ne la découvrir qu'un mardi après-midi, en croisant William dans un couloir. Ce dernier ne l'avait pas remarqué, étant occupé à discuter avec des amis. Le petit groupe était entouré de filles, totalement en extase devant eux.

*Quelles crétines !*

Et oui, Zoey avait trouvé leur attitude totalement idiote ! Ces filles étaient là, à baver littéralement devant William et ses amis, en espérant que l'un d'entre eux les remarquent... Y'avait rien de plus écoeurant, pour Zoey.

"Will, t'as quelque chose de prévu ce soir" avait lancé une des groupies.
"Non ! Je suis libre comme l'air," avait répondit William.

La "pimbêche" se mit alors à glousser, visiblement ravit d'entendre ceci.

"On pourrait..." Elle faisait mine de réfléchir, avant d'ajouter "sortir ensemble, qu'en dis-tu ?"
-Ca serait avec plaisir !"

L'étudiante semblait réjouit. Mais elle ne cessa pas pour autant de tout faire pour séduire William. Du côté de Zoey, ça créea une sorte d'arrêt sur image. Le coeur de la blondinette se resserra, tandis que, dans sa tête, résonnait encore la réponse de William. Elle n'en revenait pas ! Pour 2 raisons : la 1ère, William avait accepté facilement. Et la 2nde : elle éprouvait en cet instant précis une immense jalousie. Et ça lui faisait mal. Elle ne savait pas ce qui avait poussé Will à accepté l'invitation de l'autre fille, c'était sans doute qu'il ne tenait pas à Zoey, ou qu'il en avait assez de ne jamais la voir, ou encore, qu'il aimait avoir plusieurs filles à la fois... Ca importait peu à notre jeune amie, à vrai dire.

"Hey, réveille-toi !"

Un étudiant venait de bousculer Zoey. Cette dernière revint sur terre, des larmes perlant au coin de ses yeux. Elle partit, se faufilant dans sa masse, juste à temps, avant que Will n'ait pu la voir. Et, le soir-même, Zoey avait mit fin à son histoire avec William...

Fin du flash-back :

Pourquoi ce souvenir précis lui revenait à l'esprit, maintenant ? C'était sans doute le fait de voir William, qui était désormais de nouveau en face d'elle. En temps normal, elle l'aurait claquée. Oui, mais voilà, à cause de ce fichu flash-back, elle était perdue. Et un peu à l'ouest, aussi... La jeune femme ne réagit donc pas, du moins, jusqu'a temps que Will ne commence à partir, et ne le lui parle de ses sentiments. La jeune femme le resta bouche bée suite à ce qu'il venait de lui dire. Comme pour mettre ses idées à plats, elle se tourna, pour regarder par la fenêtre, et voir... Evan... Grr... Pourquoi Grr ??? Car il était avec une fille, pardi... Grr... Non, la jeune femme ne pouvait pas être attirée par Evan.

*Pourquoi l'aurais-tu laissé t'embrasser, alors ?*

Bonne question... Oulà, tout était encore plus flou dans l'esprit de Zoey. D'un côté, quoiqu'elle dise, elle n'était pas indifférente à Evan. Mais, de l'autre, elle avait été touchée par les mots de William. Pas brillant, tout ça, nan ?

*Presse-toi un peu, ils vont pas attendre 1 000 ans que tu te comprennes...*

Parfois, la conscience de Zoey était chiante, nan ??? La jeune femme sécha ses larmes. Et, sans même savoir pourquoi, sortit à son tour de la salle, à la recherche de William. Oui, mais voilà, le couloir était désert.

"William..."

Le prénom du jeune homme se perdit dans la gorge de la blondinette. Elle ne savait même pas pourquoi elle voulait le revoir. Le claquer ? L'embrasser ? A moins qu'elle n'avait juste besoin de le prendre dans ses bras, pour s'y sentir à nouveau en sécurité, l'espace de quelques secondes ? Bonne question... Mais bon, on n'aura pas la réponse... A moins que...

William ne sait pas trop pourquoi il avait à Zoey qu'il avait des sentiments pour elle puisqu'il était évident qu'elle s'en fichait complètement. En effet, Will était persuadé que Zoey était en train de tomber amoureuse de Evan même si elle ne voulait pas se l'avouer. Alors franchement pourquoi avait il été lui dire qu'il était amoureux d'elle?! Ce qu'il pouvait être stupide parfois. En même temps, s'il ne lui avait pas dit, il l'aurait sans doute embrassé. Il avait de plus en plus besoin d'elle à ses côtés et surtout en ce moment. Il voyait bien que Zoey allait mal et cela lui faisait beaucoup de mal à lui aussi. Il n'aimait pas la voir dans des conditions pareilles...De plus, William n'avait pas du tout envie qu'il arrive quelque chose à Zoey avant qu'il ait pû lui dire ce qu'il ressentait pour elle. Non rassurez vous, il n'avait pas envie qu'il arrive quelque chose à Zoey même maintenant qu'il lui a dit hein...Vous savez ce qu'on dit, c'est toujours lorsqu'on est sur le point de perdre la personne à laquelle on tiend le plus qu'on se rend compte à quelle point cette personne était importante pour nous. Et bien c'est exactement ce qui s'est passé avec WIlliam. En fait il savait très bien que Zoey comptait pour lui et qu'il était clairement en train de tomber amoureux d'elle. Cependant, il n'arrivait pas à lui dire, d'ailleurs il ne voulait même pas se l'avouer à lui même. C'est pourquoi, aujourd'hui, il venait de comprendre à quel point la vie était trop courte. Enfin pas aujourd'hui mais l'autre soir dans le sous sol lorsqu'il pensait perdre Zoey. Honnêtement il ne s'en serait jamais remit. Elle étiat beaucoup trop importante pour lui et il n'aurait pas supporté qu'il lui arrive quelque chose. C'était tout simplement impossible...William lui avait donc dit. Il lui avait dit qu'il était amoureux d'elle. Honnêtement, il aurait aimé qu'elle réagisse mais non, elle regardait par la fenêtre à la place. William regarda donc par la fenêtre à son tour et vit Evan. Il poussa alors un long soupire et sortit de la salle pour rejoindre le couloir. Il marchait maintenant dans le couloir, en pensant à quel point il pouvait détester ce Evan. En même temps, il avait eu sa chance avec Zoey mais il l'avait laissé passé. Enfin pour être franc, Will ne sait toujours pas pourquoi elle l'a quitté.

Flash Back :

C'était un soir, Will sortait de la douche quand il entendit la porte de sa chambre s'ouvrir. C'était Zoey qui venait d'entrée. Cela ne faisait pas tellement longtemps qu'il était ensemble. Will sortit donc de la douche et mit une serviette autour de sa taille. Il se dirigea ensuite vers Zoey et lui fit un léger sourire. Elle n'avait pas l'air d'aller très bien mais bon, Will ne se posa pas plus de question que ça.

"Tu veux qu'on sorte ce soir?"
"Non j'ai pas envie!"
"Zoey on ne sort plus...On est jeune merde, on peut bien aller s'amuser un peu!"
"Tu peux aller t'amuser toi...Je suis sûr qu'il y a des poufes qui seraient ravis de passer la soirée avec toi..."
"..."
"C'est finit William!"

Voilà c'était annoncé comme ça. Sans aucunes raisons explicites. Will avait d'ailleurs essayé de lui parler ce soir là mais elle avait prit la porte et était sortit de cette chambre.

Fin

Autant vous dire la vérité, Will s'était demandé pendant très longtemps pourquoi elle l'avait quitté. Il se disait souvent que c'était peut être de sa faute. Enfin il se disait surtout que Zoey avait peur de ses propres sentiments. La preuve, elle refusait de s'avouer qu'elle était amoureuse de Evan, enfin si c'était vraiment le cas mais Will en était persuadé. Il marchait donc dans ce grand couloir seul quand il entendit alors la voix de Zoey l'appeller. Il devait juste prendre à droite et il revenait sur ses pas et aurait vu Zoey. Seulement il n'était pas sûr d'avoir envie de le faire. Cependant, après quelques instants de réfléxion, il fit demi tour et retourna vers Zoey. Il avança alors vers elle et une fois qu'il fût très prêt d'elle, il lui mit un doitg devant sa bouche pour l'empêcher de parler car c'est ce qu'elle allait faire.

"Tu es amoureuse de Evan et tu le sais aussi bien que moi...Zoey, je veux que tu sois heureuse et je veux ton bonheur alors si c'est avec lui que tu le seras...Vas le rejoindre! Ne passe pas à côté!"