I write sins not tragedies [Pv LUUCCAASS]

*On entendait les bruits de pas marcher dans les flaques d'eau. Un plancher cimenté, froid et surtout affreusement laid. Au plafond, de gouttes d'eau s'échappaient. Il faut dire qu'il n'était pas très haut, un géant du basket l'aurait sûrement déjà toucher rien qu'en secouant sa tête. La respiration d'une personne iconnue se faisait maintenant attendre. On voyait un couloir sombre, une petite lumière rouge flashait à son extrémité, mais elle semblait tellement loin que partir à sa rencontre semblait impossible. La personne se mit alors à avancer et nous en faisions autant. Des portes fermées s'adonnaient à longer les murs. Une distance d'à peu près 8 mètres les séparait. Plus loin, on entendait des personnes criées au loin et interpeller des noms dont à sa connaissance, nous n'avions jamais rien attendu de pareil. On finit par voir la personne qui marchait, c'était Sally Mashlow. Une jeune étudiante à la fac de Los Angeles. Elle étudiait en littérature, une jeune femme simple quoi. Cependant, aujourd'hui elle ne s'était pas retrouvée par hasard dans la cave du bâtisse scolaire, la plupart d'entre eux y étaient. Ces cris s'étaient les autres élèves qui étaient à divers endroits et qui criaient pour évaquer leurs souffrances et la terreur qui faisait rage dans leur coeur. La jeune brunette paniquait, on pouvait l'entendre respirer plus fort et même son coeur battait des records en battement seconde. Courant, elle se perdait et cherchait une issue de secours. Elle clamait le nom de sa meilleure amie, Sophia Webbers. La dernière fois qu'elle l'avait vu s'était aux cases, avant qu'elle se fasse mystérieusement assommée par derrière. Elle s'était réveillée dans cette cave miteuse et surtout, très effrayante. Entendant des bruits de pas, elle décida d'aller se cacher derrière l'une de ses portes et en l'ouvrant, elle fit la découverte d'un étudiant masqué qui avait un couteau à la main, elle ne put s'enfuir plus loin qu'il l'aggripa par la cheville et la tira vers lui pour la faire entrer dans la pièce. S'aggripant à un vieux tonneau vide, elle ne voulait pas lâcher prise. Elle hurlait de peur, elle s'inquiétait de mourrir et de perdre ce qu'elle avait de précieux. Son agresseurs commença alors à poser son couteau proche de son tibiat pour la faire lâcher, mais elle ne voulait rien savoir, elle se tortillait dans tout les sens. Il planta son couteau dans sa chair et lui fit une blessure sur la verticale, qui ouvrit émidiatement au contact de la lame. Sally hurlait le nom de Lucas et puis sa vue s'embrouilla...*

Sally repensait aux rêves qu'elle faisait déjà depuis quelques semaines. À chaque nuit, un petit bout de l'histoire se rajoutait. Elle en avait parler à Sophia, mais elle l'avait rassuré en disant que c'était un cauchemard et que ça lui passerait surement. Pourtant, Mademoiselle Mashlow n'en était pas autant convaincue. C'était rendu que pendant ses jours de congé, elle ne faisait que penser à ça et à avoir l'esprit hanté par une tel pensé. L'étudiante avait même essayer de rejoindre Lucas, mais vous savez, c'était toujours la boîte vocale et jamais lui. Alors, à chaque fois qu'elle commençait, elle n'avait jamais assez d'un message pour tout raconter que la boîte était déjà pleine. Elle s'était souvent dit de lui rappeler de la vider, mais rien à faire. Ce matin, elle avait déjeuné tranquillement en écoutant une reprise de Grey's Anatomy. Cependant, elle n'avait jamais réellement porter son attention entière sur le film, mais repensait sans cesse à ce rêve qui se rembobinait et recommençait à jouer comme un boucle sans fin. Essayant de se changer les idées, elle alla se prendre une bonne douche chaude, qui néanmoins, la remit sur pied et d'une bonne mine. Elle s'était convaincue, entre un shampooing et un revitalisant, que ça ne pouvait être que le fruit de son imagination. Après tout, ce n'était pas la première fois qu'elle faisait des rêves du genre et ça ne s'était jamais prédi. Pourtant, elle se promit d'en parler à quelqu'un lorsqu'elle en aurait le temps. Étant enfin prête, elle enfila un jean coupe skinny et une débardeur bleu avec un col en V. Elle s'arrangea quelque peu les cheveux et regarda au calendrier quel journée il était. Hum, c'était dimanche, sa journée de prélidiction pour aller faire du shopping. Tant mieux, cette dernière en avait réellement besoin. Elle descendu quatre à quatre les escaliers du bloc apartement et se dépêcha de se rendre à sa BMW argenté en enfilant ses lunettes Dior et en ajustant les bretelles de sa sacoche en cuir bourgogne. Une fois arrivé dans le stationnement, elle chercha une place de parking et se fut couper plusieurs fois par un couple de personnes âgés qui avait été plus rapide qu'elle sur la gachette. Elle tenta de garder son calme. Après 15 minutes à tourner en rond, il fut enfin possible de trouver une place convenable, mais elle devait marcher des mètres et des mètres pour se rendre au centre commercial. Ironie du soir quoi!!

Une fois rentré dans le centre commercial, elle regarda un peu dans les magasins pour voir leur nouveau stock. La plupart était le même et Lyly n'avait pas vraiment le goût d'acheter un morceau de linge. Sa garde-robe était déjà trop pleine, sa commode à vêtements aussi et il y avait même certains morceaux rangés dans ces vieux cartons. Ayant un petit creux, elle passa à un petit café et acheta une brioche à la cannelle (son pêché mignon) et alla s'asseoir gaiement. Elle attrapa un journal délaissé et commença la lecture. Toujours les mêmes nouvelles, Britney avait fait des siennes, la guerre en Afghanistan ne s'était pas améliorée, une autre bombe artificielle avait explosée et provoqua des morts, des négociations à la maison blanche, etc. À la fin, Miss Mashlow ne comprenait pas comment les adultes pouvaient-ils s'intéresser au même vieillerie qui se répète sans cesse. Elle était presque une adulte elle, à trente ans elle serait officiellement une adulte, mais pour l'instant elle était une jeune femme et elle préférait. Une fois son goûté terminé, elle essuya ses doigts dans la napkin et donna le journal à un monsieur qui ne cessait de le convoiter depuis qu'elle l'avait en sa posséssion. Elle fit ensuite le tour dans les couloirs à la recherche d'une idée pour faire les emplettes. Aujourd'hui, pas question de magasiner pour elle. Elle se sentait l'âme généreuse, prête à acheter quelque chose à une personne qu'elle tient dans son coeur. Tout d'abord, elle voulut aller acheter un parfum à Cassie pour céler leur réconciliation. Elle n'aimait pas trop son parfum aux pêches artificielles. Elle le fit donc. Puis, elle passa soudainement devant un petit enfant qui implorait à sa mère de lui acheter une friandise. Sally décida d'arrêter le pauvre fardeau pour sa mère et alla donner un billet de 5$ au petit garçon. Elle lui avait dit qu'il pouvait s'acheter ce qu'il voulait. Elle lut la reconnaissance dans les yeux de sa mère. Si elle avait un enfant? Est-ce qu'elle y avait déjà penser? Ça serait avec Lucas? Probablement. La brunette se demandait parfois si Lucas voudrait être père, père de son enfant. Il était encore tôt pour y songer, mais d'un côté, si ça l'arriverait ils devaient savoir qu'e devraient-ils faire. Quoiqu'il n'y a pas un guide pour dire "Comment faire si votre copine a un polichinelle dans le tiroir?". Perdue dans ses pensées, elle vut Virgin et décida d'y aller en pensant justement, à Lucas.

En retrant chez le disquaire, elle fit un peu trop bien servi. Une jeune caissière n'arrêtait pas de la suivre, elle lui fit savoir un peu bêtement qu'elle ne voulait pas la voir. Elle feuilleta un moment, la plupart des disques qu'elle voyait, n'était pas du genre à Luke ou ils étaient déjà en sa posséssion. Elle pensa à lui faire écouter quelque chose de plus vieux, mais elle ne pouvait pas avoir accès à la partie arrière, seulement inclus aux employés. Dans toute sa ruse et son courage, elle ouvrit la demi-porte et s'y faufila. C'était une vraie pièce aux trésors. Elle vit pleins de vieux CD des Besties Boys, Led Zeplin, etc. Elle était sure qu'elle trouverait quelque chose pour son amoureux. Elle continua de fouiller lorsqu'elle entendu quelqu'un pénétrer dans la pièce, elle alla se cacher derrière une pile de boîtes.

Tic toc tic toc.. tic.. toc… tic…
Semblant parvenir de nulle part, ce son emplissait la totalité de l’esprit de Lucas, anéantissant toute pensée tentant de se faufiller dans les maillons de son âme pour l’obliger à se laisser docilement torturer par son écho. Ça commençait toujours de la même manière. Une horloge invisible disperçait soudainement les cris de sa mélodie familière et le laissait apprendre avec horreur qu’ils étaient de retour. Ces rêves, non ces cauchemards plutôts, qui continuaient de le hanter longtemps après qu’il ait eut enfin ouvert les yeux pour se retrouver paniqué agripant les couvertures de son lit, son regard fixant intensivement un point au plafond pendant qu’il reprenait son souffle. Il ne comprenait pas ce que ça signifiait, mais il savait que c’était important, si seulement il pouvait saisir le sens de l’enchevêtrement d’évènements qui se succédaient à chaque fois après que le son ait fait son entrée en scène, peut-être serait-il libéré de son emprise. Il lui manquait de temps… C’était tout ce qu’il pouvait possiblement deviner pour l’instant, ce compte à rebours devait représenter que quelque chose d’important ne tarderait pas à disparaître ou à changer dans sa vie, mais quoi? Il parcourait petit à petit un peu plus loin les couloirs de son illusion, mais même avec plus d’information il se sentait toujours plus perdu qu’au commencement.
Tic toc tic toc.. tic.. toc… tic…
Du temps, pourquoi était-ce si important? Qu’est-ce qui, dans sa vie, pouvait encore une fois manquer de temps? Il avait déjà perdu sa mère, et presque son père, maintenait était-ce… Lucine? Parcourant lentement les couloirs sombres de sa fantaisie lugubre, Lucas équarquilla les yeux en appercevant soudainement sa sœur un peu plus loin, qui ne tarda à s’évaporer comme le ferait un fantôme pour faire croire qu’il n’avait jamais existé. Mais l’image restait brûlée dans sa rétine, et le jeune homme se lança dans une course folle jusqu’à la fin des deux murs se prolongeant sur un nombre indéfini de métres à ces côtés. L’horloge arrêta une seconde, alors qu’une lueur blanche l’aveuglait et l’obligeait à fermer les yeux. Réouvrant ensuite les paupières, il remarqua qu’il avait complètement changé d’environement, étant apparu au beau milieu d’une clairière éclairée faiblement par la lueur du soleil. Il fesait déjà jour? Lucas avança à travers les arbres se trouvant devant lui, et émerga rapidement dans une grande étendue d’herbe d’un vert éclatant, et semblant s’étendre à l’infini avec pour seul attrait un vieil arbre un peu plus loin d’où provenait un rire d’enfant. Marchant lentement en cette direction, il réalisa que le rire provenait d’une petite fille se balançant sur une balançoire crochée à une branche. Cette petite fille qu’on ne retrouvait plus que dans les albums photos, étant devenue une jolie jeune femme… « Lucine? » Fixant ses grands yeux bleus sur lui, l’enfant lui murmura doucement un « Chuut », un sourire innocent se dessinant sur ses lèvres. Elle se laissa atterir sur le sol et commença à courir en la direction opposée à celle ou était le jeune homme, son rire emplissant à nouveau les oreilles de son grand frère. « Attends! » Il voulu la suivre, mais avant qu’il n’ait la chance de faire un seul mouvement pour la rattrapper, il se trouva de retour dans les couloirs, pendant que le bruit de l’horloge reprenait la ou il avait arrêté. Son écho grandissant paraissait rebondir sans fin sur les paroies des murs, déchirant presque les typans de Lucas qui poussa un cri en tentant de protéger ses oreilles de ses mains.
Tic toc tic toc.. TIC.. TOC… TIC…

Son hurlement se rejoignit à la sonnerie stridente de son réveil, qui ne tarda à se retrouver à l’autre extrémité de sa chambre, rebondissant quelques fois sur le tapis avant de s’écraser contre le mur dans un bruit sourd. Passant ses deux mains dans son visage comme pour effacer le rêve de son esprit, Lucas prit une grande respiration avant de débarquer de son lit et de saisir les quelques vêtements qu’il avait laissé sur la chaise de son bureau. Ouvrant la porte, il passa sa tête dans l’encadrement puis poussa un soupir de soulagement en constatant qu’il était seul dans l’appartement. S’il y avait bien une chose qu’il voulait éviter, c’était de devoir expliquer la raison du vacarme qu’il venait de faire en se réveillant… Se dirigeant mécaniquement vers la salle de bain, il eut rapidement fait de se trouver sous la douche, laissant longuement l’eau couler sur ses muscles tendus comme un remède miracle qui le déferait de l’emprise de son cauchemard. Il y passa une bonne vingtaine de minutes, avant de se décider à sortir et de poursuivre avec son rituel matinal. Se sentant déjà un peu mieux, le jeune homme se sécha rapidement puis enfila la paire de jeans un peu délavés et le t-shirt noir qu’il avait emporté avec lui avant de se rendre à la cuisine. Feuilletant un peu le journal qu’on avait laissé sur le contoir, il mangea lentement un bol de céréales acompagné d’un grand verre de jus d’orange. Comme d’habitude, il n’y avait rien de véritablement intéressant dans les pages du Los Angeles Times, sensiblement le même charabia que d’habitude, mais Lucas aimait bien le feuilleter au cas ou, avec un peu de chance, il tomberait sur un article digne d’intérêt. Donc, après avoir fait le plein d’énergie, il retrourna quelques secondes dans sa chambre pour saisir son porte-feuilles et une veste ou se trouvaient déjà ses clées d’auto. Ayant déjà tenté de rejoindre Sally, Zoey et Lucine, il soupira en tombant aussi sur la boite vocale d’Alex. Ils étaient tous partis à l’Église ou quoi? Passer un dimanche en solitaire n’était pas exactement une chose qu’il adorait, mais les apparences semblaient insinuer que c’est bien ce qu’il allait être forcé de faire. Dans un élan déséspéré de trouver d’autres formes de vies familières, il décida de faire un tour au centre commercial, on pouvait facilement y trouver quelqu’un qu’on connaissait, et quitta rapidement l’appartement vide.

Boudant l’assenceur, il dévala au pas de course les escaliers du bloc pour se rendre au rez-de-chaussée. Rien de mieux qu’un peu d’exercice pour commencer la journée et garder la forme… Saluant d’un petit signe de main un voisin qui passait la porte, Lucas se faufilla dans celle-ci pour se retrouver à l’extérieur, directement devant le stationnement ou il avait garré sa voiture la veille. Jonglant un peu avec ses clées en s’y rendant, il eut vite fait de prendre place devant le volant puis dela faire docilement ronronner avant de prendre la direction du centre. Dix minutes et quelques feux de circulation plus tard, il s’arrêtait déjà entre une vieille minivan et une Mazda 3, ayant été plus rapide qu’un jeune couple pour trouver la place qui venait tout juste de se liberer dans le parking. Une fois à l’intérieur, il passa devant plusieurs petites boutiques artisanales puis arriva devant son petit café préféré ou il acheta un cappucino comme à son habitude avant de se rendre dans la section de magasins qui l’intéressaient. Il n’avait rien de précis en tête de ce qu’il pouvait bien trouver à acquérir, soit pour lui ou pour Sally, mais la plupart du temps il savait dans quel coin il devait aller pour repérer la marchandise qui avait de l’intérêt à ses yeux. Dépassant les boutiques de vêtements, il apperçut enfin celles qui vendait des cds ou de l’électronique et pénétra dans le Virgin. La musique devait être ce qu’il y avait de plus facile à trouver dans son cas, il aimait une telle variété de groupe qu’on pouvait presqu’y aller les yeux fermer et prendre quelque chose qui lui plairait quand même. Baissant les yeux sur les rangées qu’il commença à parcourir, il leva le regard quelques secondes en entendant une porte s’ouvrir non loin de lui, une tignasse brune un peu trop familière disparaissant derrière ce qui semblait la section de la marchandise réservée aux employés. Un sourire aux lèvres, il avança lentement vers l’entrée de la réserve puis, s’étant assuré qu’aucun employé ne regardait en sa direction (on ne sait jamais ce qu’on a bien pu leur apprendre avant de les engager quant à ce qu’il fait faire subir aux clients se rendant dans la section interdite), s’y faufilla à son tour, avant de refermer doucement l’ouverture. Éclairé par une petite lumière vacillante qui pendait du plafond, l’entrepôt contenait un nombre indéfini de boites et de cds de toute sortes empillés un peu partout. On se sentait presque dans la caverne d’Ali Baba des temps modernes… N’aperçevant plus sa petite amie, Lucas arrêta de respirer quelques secondes pour tenter de reperer un son lui indiquant ou elle avait bien pu disparaître. Percevant un peu de bruit à sa droite, il se faufilla discrètement à l’arrière du monticule de cartons ou se trouvait Sally et, chantonant doucement la mélodie de Jaws, l’attrappa de derrière avant qu’elle n’ait la chance de l’apercevoir.

« Salut toi. »

Lui murmura-t-il à l’oreille, glissant son menton dans son cou.

Juste avant l’arrivée de la personne inconnue, Sally était absolument émerveillée par toutes les trouvailles qu’il y avait dans cette si petit pièce. Empilée de cartons partout, c’était à couper le souffle. Et la marchandise, s’en était vraiment de la bonne! Ce qui attira d’abord son attention fut les cd d’Elvis Presley. Il faut dire que la demoiselle a toujours A-D-O-R-É Elvis dans toute sa vie. Quand elle était petite, les autres écoutaient du Madonna, elle de l’Elvis Presley. C’était même son premier coup de foudre à l’âge de 4 ans seulement! Vous imaginez sa réaction lorsque sa mère lui a annoncé qu’Elvis était mort, quel deuil pour elle! Alléchée par sa vue, elle attrapa les grosses pochettes de disques. C’était des pochettes destinés pour de grands cd à tourne-disque. Quel chance, elle en avait acheté un récemment à antiquaire. Depuis, elle casse les oreilles à Brenda et Kyle quand elle le met en marche. Puis, il y avait des vinils des Beatles. Alala, elle perdait vraiment la tête la pauvre. D’autant plus qu’elle est une acro de la musique des années 60’s et 80’s. Plus loin, il y avait des films avec Elvis et Marilyn Monroe. Ça va s’en dire qu’elle se rua dessus avec un grand sourire d’extasions. Le cinéphile était juste obsédée par n’importe quel film qui lui était donné à sa portée. Comme à son 14e anniversaire, elle avait dépenser toute son argent pour regarder le plus de films en salle possible. Tout le monde l’avait trouvé dingo, mais elle se trouvait assez courageuse d’aller visionner une tonne de films en une même journée. Bien sur, pour ne pas perdre la face tout le monde, elle n’avait jamais raconter cette histoire au grand public, de quoi pour la ridiculiser totalement! Alors voilà, après cinq minutes, elle parcourait encore la pièce à la recherche de d’autres choses à rajouter dans le creux de ses bras. La brunette avait beaucoup, mais vraiment beaucoup de vinils et de vidéo cassettes les unes par dessus les autres en attendant leur prochain se poser sur eux. Quand elle était dans ce genre de magasin, on ne pouvait absolument plus l’arrêter! Quelle gamine tout de même. Soudain, une belle cassette coincée entre une pile de d’autres cassettes s’y trouvait. C’était Grease, il y avait si longtemps qu’elle voulait l’acheter en format vidéo, mais nul part il ne l’avait. C’était sa chance. Elle se pencha du mieux qu’elle le pouvait et essaya d’atteindre la tablette du bas, mais tâche impossible avec les mains pleines et surtout, la vue bloquée. Elle déposa alors sa pile sur le côté et réussit à sortir la cassette avec peine et misère. Elle entendu finalement la personne arrivée et elle fut prise de panique sur-le-champ. Quoi prendre? Elle aimait tout ce qu’elle avait choisi. Finalement, elle agrippa les vinils d’Elvis et se leva le plus rapidement possible.

Sa cachette ne fut pas très difficile à trouver, franchement au nombre de boîtes qu’il y avait dans la salle, facile de s’y cacher. L’étudiante était sure que c’était la même caissière qui l’avait suivi et qui voulait lui faire la morale à cause qu’elle était pénétrée dans la zone interdite. Lyly trouvait tout de même ça stupide qu’ils privent leur clientèle d’un tel trésor pareil, surtout qu’ils avaient des perles à l’arrière. C’est derrière une rangée de piles de boîtes que cette dernière trouva refuge. Le néon qui était juste au-dessus de sa tête l’agaçait grandement, le bruit qui lui procurait n’était pas des plus joyeux à attendre. Surtout que la lumière flashait, menaçant de s’éteindre. Eh oui, juste à prononcer ce mot où même à y penser, la lumière perdu tout ce qui pouvait ressembler à de l’éclairage et la laissa dans le noir. Soudain, son rêve revenu dans sa tête subitement, sans qu’elle ne l’est demander. *On entendait les bruits de pas marcher dans les flaques d'eau. Un plancher cimenté, froid et surtout affreusement laid. Au plafond, de gouttes d'eau s'échappaient. La respiration de Sally se faisait maintenant attendre. On voyait un couloir sombre, une petite lumière rouge flashait à son extrémité. Des portes étaient alignées, à 8 mètres de distance chacune. On entendait des cris provenirent de nul part et soudain, des bruits de pas se firent entendre à l’autre bout du couloir. La jeune femme se mit à courir en cherchant un endroit où se cacher, elle ouvrit une porte. Un homme masqué avec un couteau à la main l’attrapa violement par la cheville et elle tomba sur le sol. Il la tira vers lui pour l’emmener dans la pièce, mais elle ne voulait rien savoir. Ayant peur, elle se mit à crier le nom de Sophia Webber. Elle s’accrocha à un tonneau vide et s’y tena de toute ses forces. Elle pleurait, des torrents de larmes coulaient sur ses joues bronzés. Il posa sa lame sur son tibia, mais gigotant comme un enfant qui venait de sortir du ventre de sa mère, elle ne se laissa pas faire. Perdant patience, il rentra le couteau dans son tibia en faisant une marque verticale. La jeune femme poussa un cri de terreur et de douleur et hurla le nom de Lucas. Son agresseur lui dit dont alors « On ne fera pas qu’un seul mort, n’est-ce pas Sally? Deux en même temps… » Son rire sadique se mit à résonner dans sa tête et sa vue s’embrouilla.*

Sally eut des sueurs froides en reprenant conscience. Elle avait peur et ce rêve s,était prolongé à son plus grand malheur. Elle ne comprenait pas en fait. Deux morts d’un seul coup? Qu’est-ce que ça signifiait? Perdue dans ses pensées, elle s’accota aux murs et commençant à avoir une respiration accélérée. La brunette avait peur que ça lui arrive, peur de mourir. Si c’était un rêve prémonitoire, que ferait-elle? La jeune femme ne voulait pas mourir toute suite, il lui restait tellement à vivre. Elle entendu les bruits s’approchés d’elle, comme dans les films d’horreur. Elle ferma les yeux et se murmura des petites voix pour ne pas trop faire lâcher ses nerfs. Ne voulant pas se retourner, elle garda les yeux fermés et serra les dents. La musique de jazz se fit alors entendre, bien sur produite par la bouche de la personne dont Sally ne savait toujours pas qui s’était. C’est quand la personne alla à ses côtés et lui murmura « Salut toi » que ses nerfs se détendirent. Elle avait eu une de ses peurs. C’était Lucas, elle n’y croyait pas. Elle se retourna et sauta toute suite dans ses bras ayant eu une de ses peurs. Elle le serra très fort et lui dit, toujours dans ses bras.

Je t’aime Lucas.

Okay, ça n’avait aucun sens qu’elle lui répondre cela, mais elle avait tellement été prise par surprise qu’elle n’avait pu s’empêcher de tout relâcher d’un coup. Ses yeux se remplirent de larmes, mais elles disparurent très vite. Elle souffla un bon coup et se répétait à l’intérieur d’elle-même que ce rêve allait finir par la tuer si elle ne faisait pas quelque chose. Peut-être que quelque chose la stressait et que ça la mettait dans tout ses état. Enfin bref, tôt ou tard elle devrait allé voir quelqu’un qui pourrait franchement l’écouter et peut-être convenir avec elle de ce que ça pourrait vouloir dire. D’en un autre temps, son genre d’agresseur lui avait dit que deux personnes mouraient en même temps, ça voulait dire quoi? Dans son rêve, elle se voyait extrêmement effrayée et elle semblait comprendre ce qu’il voulait dire, alors pourquoi ne pas essayer de comprendre. Enfin, elle préféra changer d’habitude pour ne pas trop l’inquiéter.Elle finit par le lâcher et elle ajouta

Désolé, j’ai juste…,dit-elle sur un ton presque peu amusé. Elle sortit donc de la l’espace étroit des boîtes et une fois sortie, elle décida de changer de sujet.

Surprise manquée, je voulais t’acheter quelque chose en cachette! Je gaffe souvent, dit-elle le sourire aux lèvres presque moqueurs.

[Finit ou nan ?]

Je sais pas
j'ai envoyé un mp à Lucas
mais il n'a pas répondu =S